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J’ai succombé.

L'Amour

Février.

Il fait froid, il fait sombre. L’hiver est sans fin. Je me suis senti très seul ces dernières semaines. Je me suis isolé. Sans le savoir, sans le sentir au début – de manière insidieuse, c’est vrai -, je me suis isolé.

Et puis, je l’ai rencontré. Elle.
Innocemment, via des amis en commun. Une banale sortie théâtre -tarif -26ans, c’était presque donné-. Et c’est là où je l’ai vu, la première fois.

Elle.

Tout de suite, elle m’a plût.
Ses cheveux bruns, ses pomettes, ses yeux profonds. Ses formes aussi. Elle m’a plût, elle me plait. Et c’était avant même qu’elle ne dise un mot…

Ça remonte à loin. C’était il y a 3 semaines.

3 semaines ce n’est rien, pas vrai ?

Faux. 3 semaines, c’est énorme quand on chute.

Je le sais, en cet instant. Je le sais, alors que je marche dans le froid et que Marble Machine de Wintergatan m’emplit les oreilles de ses billes de métal. Je le sais.


Je suis tombé.

Comment en suis je arrivé là ?

Question stupide. Il serait plus facile de me demander comment j’aurais pu faire pour ne pas tomber amoureux d’elle.


D’abord, elle m’a eu avec ses rires. Enfantins, joyeux, légers. Cette fille rit comme si le monde lui voulait du bien.
Et puis, nos discussions. Petit à petit, comprendre à quelle point elle diffère de moi. Son côté artiste, bohème, décalé. Ses voyages en solitaire, un sac sur le dos. Ses créations, son journal de bord, ses plantes vertes sur son balcon… Tout jusqu’à ses larcins dans les centres commerciaux me faisaient dire…


“Cette fille est différente.”


Et puis.


“Cette fille est unique.”

J’ai succombé. Bien sûr que j’ai succombé. Bien sûr que je me suis laissé aller à mes sentiments. Comme lorsque j’avais 12ans et que je ne savais pas encore reconnaitre que je tombais amoureux. Comme un ado, oui.
Je suis tombé amoureux d’elle.

Je l’aime. Je le sais. Je l’aime sans savoir si elle m’aime en retour. Je l’aime comme un adolescent qui ne s’est pas privé d’aimer, qui ne s’est pas protégé, qui n’a pas demandé de garanties en retour.

Je l’aime.

Et je brûle de la revoir, ce soir. Assez pour que ni le froid, ni la nuit noire ne dissuade ma marche solitaire.

J’arrive.

J’arrive.

#ecriturelamour

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